FAIRE LE BON CHOIX
Notre vie est une succession de choix. Que nous le voulions ou pas, nous sommes confrontés à prendre des décisions pour construire notre vie.
J’entends régulièrement sur les réseaux cette citation reprise de Dominique Lévy-Chédeville : “Choisir, c’est renoncer”. Et cela m’a interpellé vivement parce que c’est une lapalissade(*). Et cela vibre très très bas. Sommes-nous déjà dans la pensée unique ? Pourtant, nous avons le choix d’avoir un autre regard, beaucoup plus positif et serein.
(*) Une lapalissade (ou vérité de La Palice) consiste à affirmer une évidence immédiatement perceptible, ce qui déclenche en général le rire de l’interlocuteur.
FAIRE LE CHOIX
Je ne parle pas de la difficulté à faire un choix superficiel pour tel ou tel parfum de glace, telle ou telle couleur pour acheter un vêtement. Et, si cela nouses difficile de choisir, alors c’est “Peanuts” (*). Déjà, soyons heureux d’avoir le choix.
Parce que nous sommes en manque, nous désirons tout.
Parce que nous voulons tout, nous n’arrivons pas à trancher.
Éprouver des difficultés à faire un choix sur des choses aussi superficielles relèvent plutôt d’une éducation où la frustration n’a pas été apprise. Une éducation où l’enfant a été gâté d’un point de vue matériel. Une éducation qui a présenté des insuffisances affectives. Il y a de nombreuses raisons qui expliquent cette difficulté à faire un choix.
Mais elles ont toutes pour origine notre passé, notre mémoire. Nous sommes dans notre mental inférieur, l’égo qui n’est pas à sa juste place. L’égo, utile dans notre survie, intervient autoritairement alors que notre décision ne met pas notre vie en péril.
Nous sommes dans le déséquilibre, tourné vers l’extérieur. Et dans ce cas, choisir c’est effectivement renoncer. Et alors ?
(*) Emprunt à l’anglais peanuts (« cacahuètes »), également employé dans le sens de « presque rien ».
CHOISIR, C’EST RENONCER
L’emprise du mental
Changer de travail, déménager, quitter une personne, entrer dans une relation, changer de vie… bref, peu importe le motif, le travail mental reste le même. Faire un choix reste compliqué.
Nous n’arrivons pas à nous décider, nous nous prenons la tête en faisant des scénarios pas possible, nous nous stressons, nous allons chercher des conseils. Bref, nos nuits sont difficiles et agitées, nous épuisons nos énergies. C’est limite si nous avons l’impression de jouer à la roulette russe ou “au quitte ou double”.
Pourquoi est-ce si difficile ?
Parce que nous avons peur de perdre, en nous trompant de choix.
Parfois, nous culpabilisons envers les autres si notre choix a une incidence sur notre entourage.
Parce que nous restons attachés à une certaine forme de dépendance qu’elle soit affective, émotionnelle ou matérielle…
Parce que nous avons peur de laisser le connu pour nous ouvrir à l’inconnu. Nous savons ce que nous quittons sans savoir vers quoi nous allons. Quitter sa zone de confort est inconfortable.
Bref, nous avons tout simplement peur. Et pour rajouter une couche, nous n’avons pas confiance en nous-mêmes. D’ailleurs, certaines personnes se refusent de faire des choix tant la peur les étreint. Elles en font le minimum. Mais en fait, le non-choix est un choix : celui de la stérilité, de l’emprisonnement mental. En fait, elles ne sont pas prêtes.
Négativité et toxicité
Pire encore ! Si dans le passé, nos choix se sont révélés être des expériences désagréables, nous sommes persuadés de faire toujours des mauvais choix. Nous devenons hésitants et parfois nous nous bloquons. Nous allons faire un choix dans le présent en fonction de nos expériences passées. Mais ce n’est pas toujours juste. Parce que c’est un choix conditionné, mentalisé.
Si nous restons dans le mental, nous avons franchement une probabilité de 50/50 de nous tromper. Et si nous sommes persuadés de jouer de malchance alors la probabilité de faire un bon choix chute terriblement. Parce qu’en étant intimement convaincu, nous allons attirer à nous le mauvais choix.
Tu te perds dans le labyrinthe de ton mental, tu restes dans l’incertitude et le stress.
“Choisir, c’est renoncer” est donc une réalité de notre mental inférieur qui voit le verre à moitié vide. C’est regarder le passé, être nostalgique. Une attitude négative. Certains parlent même de faire le deuil à ce que nous renonçons… Je n’y vois aucune joie. Pourquoi tant de gros mots ?
Parce que “Choisir, c’est renoncer” n’est pas la vie, la vraie vie…
MAIS NOUS AVONS LE CHOIX
DE CHANGER D’ATTITUDE,
DE CHANGER DE REGARD.
CHOISIR, C’EST AVANCER
“Choisir, c’est avancer” est une autre musique. C’est regarder le verre à moitié plein.
Si nous faisons un choix, c’est pour avancer dans le présent, semer des graines pour récolter plus tard.
Lorsque nous fermons une porte, c’est pour en ouvrir une autre. C’est comme marcher dans la rue, nous ne regardons pas derrière nous, mais droit devant. Pour ne pas trébucher. Eh bien là, c’est la même chose.
Le choix permet d’explorer la vie pour mieux nous connaître et comprendre le monde qui nous entoure. Ce choix nous donne la possibilité d’évoluer et de ne pas rester figé dans un présent stérile. Parce que le sens de la vie est mouvement. C’est sûr qu’en restant sur nos rails, nous avons l’impression d’être en sécurité. Mais le train peut dérailler à tout moment.
Pour faire un choix, ayons confiance en nous. Ne faisons pas ce que nous avons l’habitude de faire et détachons-nous de tout ce qui nous conditionne au quotidien. Mais, il s’agit de faire un choix en étant apaisé en dehors de toute émotion.
Nous seuls avons à nous écouter en dehors de notre environnement. Nous seuls savons ce qui est bon pour nous. Nos ressentis ne peuvent pas nous tromper. Notre intuition est authentique. Elle sait. L’intuition ne vient pas de ton mental. Elle est non localisable. Et il n’y a aucune explication rationnelle à ce qui surgit au plus profond de nous. Elle est notre conscience, notre supraconscience.
En suivant nos ressentis, notre intuition, le stress disparaît. Parce que nous restons alignés avec qui nous sommes. Ainsi nous prenons soin de nous, de notre corps, de notre vitalité. Nous sommes sur la bonne trajectoire. Plus de stress, de doutes, nous sommes le mouvement. Nous sommes dans l’action créatrice.
NOUS ÉCOUTONS NOTRE INTUITION,
C’EST LA CERTITUDE
LE CHOIX EST UNE LEÇON DE VIE
Bien souvent, nous nous posons la question du bon ou du mauvais choix. Peu importe. L’essentiel est de pouvoir faire des choix.
Lorsque nous suivons notre intuition, nous faisons le bon choix pour nous amener sur notre chemin de vie. Nous sommes réellement connectés à notre pleine conscience. Et nous sentons en nous toute cette puissance vitale et cette plénitude, qui nous portent et nous rendent audacieux. L’énergie créatrice. Ce que nous appelons la créativité.
Mais, si nous avons l’impression d’avoir fait un mauvais choix, ce n’est pas une erreur, un échec comme on nous l’a appris.
Nous sommes sur la mauvaise trajectoire, et alors ?… Qu’importe ! Il ne tient qu’à nous pour nous de nous réajuster et de nous réorienter pour prendre une autre voie. Rien n’est inéluctable. Nous ne sommes pas de cire et nous ne vivons pas au Musée Grévin ! Il n’y a que notre mental inférieur qui veut nous en convaincre.
En fait, il n’y a pas de mauvais choix parce qu’il est une leçon de vie, il est apprentissage. Il advient malgré nous pour nous faire travailler sur une chose qui nous a échappé, qui n’est pas alignée avec notre intérieur. Il intervient pour te ramener sur la bonne trajectoire, ton chemin de vie.
Le mauvais choix est positif à partir du moment où nous apprenons de cette expérience pour ne plus reproduire le même schéma mental.
Il permet de mieux nous connaître et de nous connecter à notre conscience, la pleine conscience.
NOTRE CHOIX EST UN APPRENTISSAGE POUR
NOUS PLACER SUR NOTRE CHEMIN DE VIE.
UN CHOIX POUR LA CONNAISSANCE DE SOI, VERS LA VIE
Les choix que nous avons à faire sont de notre propre volonté ou à la suite d’événements extérieurs. Mais peu importe, c’est notre attitude face au choix à prendre qui est fondamentale.
Par un mouvement intérieur
Parfois, nous provoquons les choix en allant de l’avant. Parce que nous pressentons l’urgence de nous réaligner sur ce que nous sommes réellement. En nous détachant de notre conditionnement, nous mettons nous-mêmes en mouvement des actions. Et nos choix sont justes. Pourquoi ? Parce qu’ils sont soutenus par des synchronicités. Ce que nous appelons de façon incorrecte des hasards. Nous avons confiance en nous-mêmes et en la vie, ce qui revient à la même chose en soi…
Nos décisions sont parfois provoquées de façon inconsciente et prises de façon intuitive. Parce qu’il est temps de nous placer sur la bonne trajectoire. Pour aller vers une connaissance de nous-mêmes. Retrouver un sens à notre vie est un appel qui vient de notre intérieur.
Par des événements extérieurs
Lorsque nous restons soumis à notre mental, des synchronicités ou des challenges arrivent parfois sur notre chemin afin de nous faire avancer malgré nous. Alors nous avons à être courageux pour ne pas rester dans les calculs ou la dérobade. Pour faire un choix.
Mais nous seuls avons le libre-arbitre de pouvoir ou vouloir évoluer,
De rester dans le mental inférieur ou de s’élever.
Parce que nous ne sommes pas prêts à faire un choix pour tout lâcher. Le fameux lâcher-prise.
Chacun son timing. Il n’y a pas à juger.
LE BON CHOIX EST CELUI
QUI TE CONNECTE À TA CONSCIENCE.
En élargissant ta conscience pour être dans le Moi Supérieur (le Soi), tes intuitions et ton intelligence émotionnelle t’offrent le libre-arbitre de tes choix. Tu es dans la certitude et la joie avant même d’avoir initier un quelconque mouvement.