Y A-T-IL UN PILOTE DANS LE CERVEAU ?
LE CERVEAU, UN ORGANE PAS COMME LES AUTRES
Le cerveau rivalise avec le cosmos grâce à ses 100 milliards de neurones et son million de milliards de synapses, points de connexion entre chaque cellule neuronale. Mais, y a-t-il un pilote dans notre cerveau ?
UN DIALOGUE PERMANENT
C’est grâce à la communication entre les neurones que nous donnons quotidiennement des ordres à notre cerveau de façon consciente et inconsciente.
Les neurones émettent donc des signaux électriques, appelés influx nerveux. Ceux-ci sont transmis aux synapses via des messages chimiques ou électriques pour transmettre l’influx nerveux à un autre neurone et ainsi de suite.
POURQUOI CE DIALOGUE ?
Ce grand discours entre neurones a pour but d’assurer les principales fonctions du cerveau qui sont :
- la réception et le traitement des informations sensorielles,
- les régions motrices,
- les perceptions, l’intellect, l’apprentissage de la mémoire, la pensée, le comportement, l’intégration sociale, etc.
Plus particulièrement, le cortex cérébral (ou mental) gère la pensée dans tous ses aspects dont la prise de décision, le jugement, la réflexion et les comparaisons.
LE FONCTIONNEMENT CÉRÉBRAL
En substance, la dimension intellectuelle du cerveau conjugue les pulsions instinctives et les émotions au savoir, ce dernier étant lui-même la somme de toutes nos expériences. De cette façon, cette agrégation devient connaissance pour le cortex.
Il compare l’expérience du présent à tous les anciens souvenirs, positifs ou négatifs. Il fait appel à la mémoire. Par conséquent, le cerveau réagit en fonction de ce qu’il a déjà enregistré dans le passé. Nous pouvons donc affirmer que toutes nos décisions prises dans le présent sont le fait du passé. Au fur et à mesure, il envoie des messages chimiques et électriques.
On distingue quatre aspects du fonctionnement cérébral :
- instinctif, dédiée à la survie (déglutition, battements cardiaques, respiration, faim, sexualité, fuite et attaque), c’est l’impulsion mais aussi la préservation de soi, le fameux égo.
- émotionnel, mémoire à court terme, basé sur la peur et le désir (plusieurs centres émotionnels),
- intellect, le langage, la lecture, raisonnement supérieur, conscience de soi, prise de décision face aux stimuli externes, mais contraint par nos émotions et nos pulsions instinctives,
- intuitif, sentir les choses, suivre ses pressentiments, savoir ce qui est bon pour soi.
LES NEUROSCIENCES BOUSCULENT NOS CROYANCES
Nous avons oublié que la science dans le cadre de son exercice est en perpétuelle remise en question. Nos connaissances ne sont jamais figées. Lesdites preuves scientifiques d’hier sont désavouées par celles d’aujourd’hui qui le seront par celles de demain.
Ne soyons donc pas péremptoires en réclamant systématiquement des preuves scientifiques pour chaque affirmation. C’est un réflexe totalement conditionné. Nous pouvons en prendre connaissance mais sans leur donner une valeur absolue.
Finalement, en quelques décennies, l’organisation des différentes fonctions du cerveau s’ébranle quelque peu.
Hier, nous pensions que l’organisation fonctionnelle du cerveau avait une place bien précise et statique, aujourd’hui, il semblerait que les frontières soient plus floues.
Hier, nous parlions d’un unique cerveau émotionnel, aujourd’hui on en parle de plusieurs. On le situait dans le système limbique mais il semblerait que certaines émotions naissent ailleurs.
Hier, nous parlions de cerveau reptilien, aujourd’hui le terme est invalidé. Les reptiles ont indéniablement un cerveau plus élaboré que ce que l’on croyait dans les années 60. Il n’est pas dédié uniquement aux fonctions vitales. Et pourtant je lis encore à droite à gauche le terme de cerveau reptilien… Nous restons figés sur des croyances du passé sans faire de mise à jour régulière.
Mais cela ne s’arrête pas là… Les neurosciences ont fait trois découvertes révolutionnaires au sujet du cerveau. Pourquoi révolutionnaires ? parce que cela change toute notre perception de la vie ! Et nous le comprendrons plus loin en lisant cet article jusqu’au bout.
LE CERVEAU, UN ORGANE ADAPTABLE
Nous croyions que les circuits neuronaux étaient gravés à vie, immuables après l’âge adulte atteint. Oublions ça !
En réalité, le cerveau est un organe dynamique qui se réorganise continuellement en fonction de nos expériences : phénomène d’intégration. Les circuits neuronaux sont remodelés par les pensées, les souvenirs, les émotions, les désirs et les expériences. Les cellules se régénèrent (neuroplasticité).
Cette restructuration peut se faire de façon consciente ou inconsciente.
LE CERVEAU, UN ORGANE CRÉATIF
Nous pensions que notre stock de neurones diminuait avec l’âge, que nous perdions chaque jour des neurones de façon inéluctable et irréversible. Eh bien, il n’en est rien !
Le vieillissement du cerveau et la perte quotidienne des cellules nerveuses qui entraînent sa dégénérescence font partie effectivement des croyances à mettre aux oubliettes ! La sénilité n’est plus une fatalité grâce au pouvoir de la neurogenèse du cerveau.
Le cerveau réagit instantanément de manière créative. De même, certaines cellules nerveuses sont produites pour accélérer le processus d’apprentissage. Le cerveau est ainsi capable de créer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions. Et cela à tout âge.
INTERCONNEXION ENTRE LE MENTAL, LE CERVEAU ET LE CORPS
Le neurone est l’unité de travail de base du cerveau. C’est une cellule spécialisée et conçue pour transmettre l’information à d’autres cellules nerveuses. Ainsi le cerveau informe chaque cellule de notre corps de ses pensées, de ses sensations et de ses émotions et vice-versa. Cette information se fait sous forme de messages chimiques ou électriques.
#NE PAS BLOQUER LA CIRCULATION DES ÉNERGIES
Cette connaissance du processus de la communication neuronale permet de comprendre l’importance des échanges entre ces trois pôles. Il y a une incessante et formidable circulation d’énergie et de vibrations dans tout notre corps.
Cependant, si nous nous contractons sous l’effet d’émotions que nous étouffons, d’un blocage ou d’une résistance psychique, nous en faisons l’expérience sur le plan physique sous différents symptômes. N’oublions pas que certaines émotions fortes modifient considérablement la biochimie de notre corps. Elles ne sont pas sans conséquences.
Nous appelons ce phénomène la somatisation c’est-à-dire la naissance de douleurs physiques à la suite de douleurs psychiques (soma : corps).
#POUVOIR D’AUTO-GUÉRISON
Grâce à ses découvertes neuroscientifiques, nous savons que rien n’est définitif, rien n’est prédéterminé. Enfin, notre perception change et notre champ d’horizon s’élargit.
Nous savons que chaque aire cérébrale, peu ou pas stimulée, a tendance à s’atrophier à tout âge. Dans le sens inverse, nous avons le pouvoir de la guérir, de la développer et de la faire évoluer.
Il s’avère donc que le cerveau est plastique et créatif. Guérir de façon compensatoire et évoluer vont de pair.
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE CONCRÈTEMENT ?
NOUS POUVONS ÊTRE LE PILOTE
DE NOTRE CERVEAU !
MODE PILOTAGE AUTOMATIQUE DÉSACTIVÉ
LE PILOTAGE PAR LA PLEINE CONSCIENCE
La voie du bien-être cérébral commence par la conscience. Nous devons créer un espace permettant au cerveau de changer. Nous avons donc la capacité de manière consciente de structurer notre cerveau à tout moment. Plus nous sommes conscients, plus nous devenons créateur de notre réalité.
La pleine conscience permet de créer un détachement des réactions instinctives et émotionnelles du cerveau. Nous ne pouvons pas changer les événements mais nous pouvons modifier notre attitude et notre perception.
Les réseaux neuronaux sont interreliés. Dès qu’un élément de l’ensemble change, le reste du système nerveux est modifié également. Il s’agit d’un formidable dialogue intérieur où tout est synchronisé. Notre comportement influence donc notre biologie.
Comme il se réorganise continuellement en fonction de nos expériences, de nos pensées, de nos souvenirs et de nos désirs, c’est à nous d’en prendre soin et de le stimuler en pleine conscience.
Pour la plupart d’entre nous, nous nous contentons de vivre mécaniquement avec tout ce que l’on nous a appris depuis l’enfance. Mais en vivant en pilotage automatique, nous sommes victimes bien souvent de nos émotions et de nos pensées récurrentes, notre égo.
A nous de redresser la barre pour prendre soin de notre cerveau et ainsi devenir créateur de notre vie.
LE PILOTAGE PAR LES RESSENTIS
#CRÉONS
Ce sont les répétitions qui inscrivent les schémas neuronaux dans notre cerveau. Alors que faire ? Tout simplement briser la routine et les schémas répétitifs pour en créer de nouveaux. Cela ne peut se faire qu’en pleine conscience.
Les habitudes sont des sillons mentaux qui dépendent des réseaux cérébraux. Une fois en place, la réaction est automatique. Il faut donc donner au cerveau de nouvelles possibilités de créer de nouveaux réseaux. Attention, ce n’est pas le cerveau qui crée, c’est nous avec notre esprit. La réorganisation et la régénération des structures sont physiques mais les intentions restent mentales.
Donner à notre cerveau la capacité d’élargir le champ des possibilités signifie prendre la décision d’improviser et de créer des choses ou des pratiques nouvelles. Chaque jour est un jour nouveau. A contrario, s’abstenir de :
- reprendre des schémas répétitifs,
- avoir des pensées répétitives, habitudes qui restreint nos actions,
- agir automatiquement, mécaniquement,
- se conformer, imiter, copier,
- subir sa vie, rester passif ou soumis,
- se limiter à cause d’un mental renfermé et craintif,
- suivre ses propres conditionnements ou traditions,
- rester bloqué à cause de ses croyances limitantes.
La nouveauté et la remise en question permet la créativité et apporte des solutions.
#APPRENONS
Les nouveaux apprentissages, les compétences et les expériences nouvelles stimulent notre cerveau. La connaissance prend sa source dans la curiosité innocente, spontanée et enthousiaste. En conséquence, être actif intellectuellement crée de nouvelles synapses et dendrites (terminaisons des neurones).
Mais l’apprentissage passe par la compréhension par soi-même dans l’action directe. Il ne s’agit pas d’acquérir de simples connaissances en appliquant une méthode, en regardant un tuto ou en lisant des formules toutes faites. En fait, il s’agit d’entrer en contact direct avec l’expérience pour bien la comprendre et la ressentir. Assimilation et intégration sont donc les clés d’une compréhension réussie et positive pour notre cerveau.
La vie est infiniment plus formatrice en pleine conscience que des explications.
Apprendre en surmontant des challenges permet au cerveau de remplacer un ancien schéma obsolète négatif car défaitiste ou fataliste.
Avons-nous jamais entendu : “il n’y a pas de problème, il n’y a jamais de problème !”. C’est effectivement vrai. Le problème apparaît lorsque notre cerveau reprend un sillon mental qui s’est pourtant déjà révélé insuffisant par le passé. De ce fait, le problème existe lorsque nous ne donnons pas une réponse ou une attitude appropriée.
#CHANGEONS
Nous avons vu que les habitudes sont des sillons mentaux qui dépendent de réseaux cérébraux. Une fois mis en place, la réaction est automatique.
Par exemple, si nous définissons fréquemment une personne sur un défaut, l’évolution de la personne sera conditionnée par lesdites paroles qui lui resteront en tête. Elle essaiera même de se conformer à ce que nous lui disons, que cela soit négatif ou positif ! L’impact est d’autant plus grand chez l’enfant. Faisons donc attention à nos paroles et restons positifs.
La mémoire grave l’histoire de notre vie et en vérité il n’est pas bon de faire des fixations inconscientes. Nous savons que les habitudes émotionnelles s’inscrivent dans des voies neuronales figées. La mémoire crée des émotions et des souvenirs tenaces. En réalité, seule la conscientisation et l’observation permettent de comprendre nos réactions instinctives et émotionnelles. Nous faisons ainsi taire notre égo.
Réinventons, changeons d’attitudes, modifions nos comportements pour nous-mêmes et pour les autres.
Il est bon d’évacuer :
- la résistance au changement,
- les blocages, les conflits,
- la répétition des comportements dits de confort,
- les habitudes,
- les pensées compulsives,
- les croyances limitantes à propos de soi, la victimisation,
- le scepticisme envers les autres et leurs réactions,
- la peur de l’inconnu et du connu,
- les préjugés,
- les comparaisons,
- les jugements.
A cette fin, changer de regard permet d’adopter de nouveaux comportements. S’ouvrir au changement permet de dépasser ses propres limitations mentales, de s’ouvrir sur les autres et sur le monde.
#INTERAGISSONS POSITIVEMENT
Un environnement riche et des interactions sociales multiples favorisent également la neurogenèse.
Mais attention ! par n’importe lesquels, plutôt éviter :
- les situations stressantes, ou les causes,
- les réactions émotionnelles fortes, négatives,
- les positions négatives,
- les expériences pénibles,
- l’isolement prolongé,
- le travail sans passion,
- les conflits,
- le sacrifice,
- la passivité,
- les pensées d’opposition.
Nous aurons donc saisi que toute situation toxique est néfaste pour la bonne santé de notre cerveau.
Lorsque nous savons en notre for intérieur ce qui n’est pas bon pour nous, que cela soit une situation ou un entourage, supprimons-le de notre vie ou efforçons-nous de trouver une solution pour que l’impact soit faible. Faisons confiance à nos ressentis et à nos intuitions. Soyons inventifs et intelligents.
Cependant, nous pouvons considérer que toute situation toxique que nous rencontrons au cours de notre vie est là pour nous faire évoluer. Ce sont des leçons à conscientiser que la vie nous offre pour modifier nos schémas répétitifs, nos pensées et nos perceptions.
#FAISONS DU SPORT ET MANGEONS SAINEMENT
## L’activité physique
L’exercice physique régulier contribue et favorise la neurogenèse. De ce fait, le taux de création de nouveaux neurones peut être doublé. Il a été démontré que le volume de la matière grise augmentait significativement en fonction de l’activité physique. Il joue également un rôle important dans la réparation des lésions neuronales (guérison compensatoire). Le sport nous permet de reprendre contact avec notre corps et notre respiration. Il relit l’esprit au corps que nous avons cru séparés.
A BAS LE PRÉJUGÉ DU SPORTIF VS L’INTELLECTUEL !
“ La natation est le sport le plus complet. Mais tous les sports cardio maximisent l’impact positif sur le cerveau. Ces sports provoquent une libération de substances chimiques telles que l’adrénaline, la dopamine et la noradrénaline qui sont un parfait stimulant pour le bien-être. “La synthèse de sérotonine au niveau du cerveau (régulateur de l’humeur, l’anxiété, l’appétit et le sommeil) est accentuée lorsqu’il y a des contractions musculaires” (extrait source Fédération pour la Recherche sur le Cerveau).
En outre, l’exercice physique peut accélérer le processus de l’apprentissage et de la mémoire. Le cerveau en mouvement apprend plus vite et mieux.
L’activité sportive déstresse par la libération de neurohormones anxiolytiques et naturelles. Elle préserve ainsi la bonne santé de nos cellules nerveuses.
## L’alimentation
“Une alimentation équilibrée est fondamentale pour le cerveau. Nous n’allons pas rappeler que cela est primordial pour le bon développement du fœtus. Mais il en va de même chez les adolescents et les adultes. Une alimentation saine est un élément préventif dans bon nombre de pathologies psychologiques ou de traitements. De plus, certaines études montrent que les oméga-3 et les acides gras polyinsaturés sont impliqués dans les processus de neurotransmission, de survie des cellules et dans la neuro-inflammation. Une alimentation saine et équilibrée a un impact sur la mémoire, l’humeur et la cognition.” (extrait source Fédération pour la Recherche sur le Cerveau).
Une bonne alimentation et une activité physique améliore donc la qualité du sommeil, fondamentale pour le cerveau. Ils sont également neuroprotecteurs.
Le corps est en constante communication mutuelle avec le cerveau et le mental. Il existe une alliance naturelle et fondamentale. C’est la raison pour laquelle l’alimentation et l’exercice physique sont à privilégier.
#DORMONS BIEN
“Dormir est indispensable au développement et à la maturité cérébrale, et aide à réduire le vieillissement du cerveau. Le sommeil participe donc à la consolidation de la mémoire et permet au cerveau de se nettoyer des déchets et toxines accumulés au cours de la journée. Il contribue à l’apprentissage et à la gestion des émotions. Un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit. Au contraire, le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc. Le manque chronique de sommeil affaiblit les défenses immunitaires et la résistance à la douleur, favorise les troubles anxieux et augmente les risques d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète tardif.”(extrait source Fédération pour la Recherche sur le Cerveau).
Cependant, nous pouvons éviter d’expurger la négativité de la journée en changeant notre attitude quotidienne vis-à-vis de nous-mêmes et des autres. La qualité du sommeil s’en trouvera alors grandement améliorée !
VIGILANCE À LA MÉTÉO DE NOS ÉMOTIONS *
LE CERVEAU ÉMOTIONNEL
Le système limbique est un des centres de nos émotions mais aussi de la mémoire à long terme et de l’odorat. Jusqu’à aujourd’hui nous parlions d’un cerveau émotionnel. Mais il semblerait qu’en fonction de la nature de nos émotions il y en ait plusieurs.
L’hippocampe est quant à lui responsable des souvenirs à court terme. Il les envoie dans les zones appropriées du cortex cérébral pour qu’ils y soient conservés à long terme. Il est lié à l’amygdale qui régule la mémoire émotionnelle et la réaction de la peur.
Nous prenons généralement nos décisions en fonction de nos émotions de façon inconsciente. Par conséquent, il s’agit de prendre conscience de la composante émotionnelle de nos prises de décision qui sont souvent prises en réaction.
UN FORMIDABLE DISCOURS CÉRÉBRAL
Au niveau de l’expérience personnelle, les interactions sans fin entre les émotions et le mental créent un discours interne qui est diffusé dans le cerveau à chaque moment de la journée. Les informations brutes qui arrivent au cerveau deviennent soit toxiques soit bénéfiques. Si le mental a estimé qu’une expérience a été jugée désagréable, celle-ci sera mémorisée en émotion négative. Le sillon est créé.
Dans une autre mesure, nous savons qu’entre l’amygdale, l’hippocampe et le cortex cérébral, il y a un jeu de cocktail neurochimique composé principalement d’adrénaline. Celui-ci marque le commencement de réactions chimiques dans le cerveau. De cette façon, il provoque une activité électromagnétique chez certaines synapses qui nous indiquent quel comportement de survie adopter. Il y a donc une alliance entre le cerveau instinctif et le cerveau émotionnel. Ils sont réactifs et induisent un état de stimulation. Lorsqu’un stimuli apparaît, la réaction se déclenche automatiquement sans aucune raison apparente.
DYSHARMONIE CÉRÉBRALE
Le déséquilibre des circuits cérébraux apparaît quand les aires du comportement impulsif et émotionnel ont été renforcées alors que les aires de prise de décisions rationnelles ont été affaiblies. Dans ce cas, la répétition de schémas négatifs nuit à la prise de décision. Nous avons abandonné notre pouvoir de leader et nous laissons notre égo nous manipuler.
Il est vital d’éliminer :
- le refoulement, le déni de nos émotions, et autres mécanismes de défense,
- le contrôle de notre vie par nos émotions dites négatives,
qui génèrent la fermeture de certaines régions cérébrales. A ce propos, je vous invite à lire l’article sur les émotions dites négatives.
LA PLEINE CONSCIENCE, C’EST ÊTRE CRÉATEUR DE SA VIE.
En l’état actuel de nos connaissances en neurosciences, le cerveau n’est pas un organe comme un autre. Ne croyons pas qu’il faille le laisser uniquement en mode pilotage automatique bien au contraire.
La mémoire grave l’histoire de notre vie et nous sommes prédisposés à faire des fixations inconscientes de nos expériences. Mais il est vrai que nous pouvons désactiver le pilotage automatique. Nous pouvons nous affranchir des schémas intégrés sous certaines conditions.
Chaque pensée étant une instruction, faisons en sorte que chaque pensée soit conscientisée et positive pour notre cerveau. La pleine conscience va décider de l’interprétation de chacune de nos expériences. Ne plus laisser la pensée s’enfermer dans des opinions, des préjugés, des images liés au passé. Elle doit être active pour l’action et non pour le bavardage.
Ainsi pouvons-nous reprendre notre casquette de leader. Ne nous laissons plus contrôler par notre mental. Pratiquons la pleine conscience. Elle nous ramène à notre véritable être intérieur, notre Soi.
Ayons donc une vie équilibrée et apaisée si nous voulons optimiser les performances de notre cerveau.
A nous de créer notre propre réalité de manière que le champ des possibles reste à explorer.
Pour cela, nous avons à changer d’attitude et pratiquer :
- la pleine conscience,
- la respiration consciente,
- le lâcher prise, l’acceptation,
- la création et l’apprentissage,
- la compréhension et l’intégration,
- le positivisme,
- l’ouverture, la pleine attention et la sensibilité,
- la confiance en soi et l’estime de soi,
- l’authenticité et la simplicité,
- la bienveillance et la compassion,
- la non-discrimination,
- la passion, etc.
Changeons donc de paradigmes pour une plus grande liberté ! Il s’agit de faire de la place pour créer un espace libre dans notre intériorité. Parce que c’est la première de nos libertés et notre pouvoir dont nous en sommes seuls responsables !
UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN
#Harmonie ou disharmonie : à vous de choisir
Comme le cerveau est un chef d’orchestre composé de milliards de cellules, il peut nous emmener loin. Mais pour cela, il lui faut être en état de complétude. A l’inverse, lorsqu’il y a dysfonctionnement, nous risquons de vieillir prématurément, d’avoir un système immunitaire déficient, pire de déprimer ou d’avoir des troubles liés à notre mode de vie. Bref, la liste est malheureusement trop longue à énumérer.
Heureusement, le cerveau a naturellement tendance à préserver l’état d’équilibre c’est-à-dire l’homéostasie. Il n’a ni volonté ni intention à l’inverse du mental. Mais lorsqu’il fonctionne en symbiose avec toutes ses aires en pleine conscience, nous devenons puissants.
Le cerveau est un appareil quantique et au-delà des 5 sens reconnus. Nous sommes une force créatrice.
Grâce aux dernières découvertes faites dans les neurosciences, nous apprenons que le corps, le cerveau et le mental sont indissociables pour atteindre le bien-être voire le bonheur. Mais pour cela faut-il déconstruire toutes les croyances limitantes et les conditionnements que l’on nous a inculqués depuis notre naissance. Ne pas se laisser envahir par l’égo et le dialogue assourdissant des vieilles pensées.
Mais quoiqu’il en soit, je vais vous dire ce que j’en pense.
* (en partie une des sources de cet article “Le fabuleux pouvoir de votre cerveau du Dr Deepak Chopra et de Rudolph E. Tanzi).
CONFIDENCE POUR CONFIDENCE
#Le bon sens
Lorsque nous sommes en pleine conscience, nous prenons naturellement soin de nous. Et nous ressentons ce qui est bon pour nous. Nous avons enfin compris que tout est unicité et complétude. Le système immunitaire corporel est en interaction réciproque avec le système immunitaire psychique. Tous les conseils pour prendre soin de notre cerveau ne sont en fait que du bon sens.
Cela étant, quels sont-ils ?
- créer,
- apprendre,
- diversifier,
- faire une activité physique,
- manger sainement,
- bien dormir,
- changer nos attitudes,
- dépasser nos croyances limitantes, nos traditions,
- changer de paradigmes.
Cela signifie vivre pleinement le moment présent avec félicité. Accueillons également avec joie tout ce qui nous arrive, dans la découverte, la compassion, l’amour, dans l’attention de soi et de son corps.
Ce bon sens n’a pas besoin de preuves scientifiques ni de théories philosophiques ou d’analyses psychologiques. D’ailleurs, certains courants de pensée orientale n’ont pas attendu le 20ème siècle pour aller dans ce bon sens. A noter cependant qu’avec la mondialisation de la pensée qui se veut unique, certains de ces courants de pensée se travestissent quelque peu. L’appât du gain rapide et facile gagne malheureusement tous les coins de notre belle planète.
#Tu es ton propre mentor
Dans nos sociétés occidentales, où nous sommes esclaves du temps psychologique, nous avons perdu ce bon sens. Parce que nous voulons rapidement et facilement le succès, la réussite avec certitude, nous sommes prêts à imiter n’importe quel camelot ou à nous conformer à un modèle en nous oubliant. Maintenant c’est à nous de reprendre notre pouvoir, de vivre notre propre histoire et de créer notre bien-être non pas de façon égoïque et mécanique mais dans la complétude avec nous-mêmes et avec les autres. Le mot individu a pour racine étymologique : indivisible. Ce qui est valable pour nous, le corps et l’esprit, mais également pour le monde qui nous entoure, le vivant.
Ainsi notre qualité de vie laissera-t-elle des repères biologiques dans notre cerveau et dans notre corps pour une meilleure santé et une paix intérieure dans une totale communion.
Et retenons bien que la vie elle-même est infiniment plus riche que mille explications ou lectures.
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