LA RELATION TOXIQUE AVEC UN PSYCHOPATHE-PN.

Publié par Marielle Frère le

Lorsqu’une relation est douloureuse et contrôlante -relation toxique- nous pointons du doigt facilement un pseudo méchant afin de nous consoler plus vite et d’être en paix. Parce que nous validons effectivement une liste de comportements répertoriés chez le psychopathe. Mais nous oublions trop vite que, dans une relation, nous avons tous notre part de responsabilité.

Il n’y a ni bourreau ni victime dans une relation toxique avec un psychopathe. Seulement deux êtres enfermés dans leur mal-être qui ne se rencontrent pas par hasard. Même si dans la justesse, la souffrance de l’un ne doit pas s’ajouter à celle de l’autre. Mais les leçons de vie naissent dans la douleur pour nous faire évoluer. 

En mouton noir que je suis, j’ai voulu observer les mécanismes de l’emprise en décortiquant les processus psychologiques.

  • Pourquoi s’ enfermer dans cette relation ?
  • Quand en prendre conscience ?
  • Comment s’en sortir ?
  • De quelle manière se reconstruire après la rupture douloureuse ?

Il est vital de s’observer pour mieux se comprendre et se connaître. J’ai réalisé ce travail sur moi tout en tentant de comprendre l’autre. Sans excuser, ni accuser, sans être dans la complaisance ou le ressentiment. Ainsi le pardon à soi et à l’autre, aux autres, libère pour aller vers sa maturité. Le plus important n’est pas la chute mais la façon dont on se relève. 

Mon témoignage reprend étape par étape la construction de l’emprise psychologique. Mais également l’enchaînement des événements qui ont conduit à ma prise de conscience. Pour enfin mettre un stop à ma relation de dépendance. De l’origine à son développement jusqu’à sa fin. Un mal pour un bien.

Pas de culture du politiquement correct, de pensées conformistes, ni de faux-semblants, juste un récit innocent où je fais tomber les masques. J’ose être moi. 

Le Loup Blanc de la Forêt Blanche est donc l’histoire vraie d’une relation toxique. Une expérience ultime pour en finir avec mes schémas répétitifs que je croyais avoir réglés. Une belle leçon de vie pour aller vers plus de maturité. Prendre de la hauteur permet d’avoir une autre vision sur la mécanique des relations toxiques.

💔 Tu peux lire également mon article sur la réalité de cette relation toxique, un guide pour mieux t’éclairer afin de ne pas te retrouver piégé.

https://pour1nouveaudepart.fr/blog-pour-une-transformation-interieure-pour-1-nouveau-depart/

Relation amoureuse avec un psychopathe-pervers narcissique.

EXTRAIT – CH.1 – CAMP DE BASE

Après tous les événements qui se sont enchaînés depuis deux ans (cf. ma Story Time), je croyais avoir tout réglé, épuré mes blocages, guérie de mes blessures de l’âme. Et la perspective de déménager pour m’installer dans les Hautes Alpes m’excitait. J’allais pouvoir enfin quitter cette région parisienne. Désir assumé, chevillé au corps. Changer de décor, trouver de l’authentique, du sauvage. Plus proche de la vie en caractère gras. Exaltation.

Être alignée avec ce que je ressentais. Partir vers l’inconnu. S’éjecter de la routine et de la sécurité. Ne plus craindre de faire un premier pas. Ne pas s’empêcher de. Un saut en chute libre sans aucune sécurité. Pour découvrir et explorer la vie. Faire corps avec les énergies sans suivre de schéma préétabli, sans m’attacher à un quelconque conditionnement, sans avoir peur. Bref danser la vie !

Aucune projection dans le futur. Juste des intentions et des actions dans le moment présent. Je me laissais guider par mes ressentis. Advienne que pourra. Aide-toi et l’Univers t’aidera !

BASTA les embouteillages, les chapelets de ronds-points et les feux tricolores à n’en plus finir. Les zones commerciales gargantuesques entrecoupées par des plaines sans fin, balayées par un vent humide. Les queues interminables et cette cohue assourdissante. Cette vie morne et routinière sous une grisaille plombante. Rafraîchie uniquement par des événements ponctuels. Nous nous satisfaisons de pas grand-chose. Vie mécanique et superficielle. Vie polluée.

BASTA les rapports conflictuels. Les gens peureux et agressifs. Toujours sur la défensive. Le stress ambiant. L’ostentation vulgaire et superficielle. La compétition et la comparaison. Engloutissement. Effacement.

Cette région parisienne est une vraie fourmilière, commerciale et industrielle. Et Je ne souhaitais plus en être le soldat. Ce n’était pas une vie alors que je voulais désormais jouir de la vraie vie dans un cadre qui me corresponde.

J’allais pouvoir enfin rejoindre ma fille qui s’était évadée là-bas pour rejoindre une pote lors du confinement il y a deux ans. Et depuis, elle n’était plus repartie.

Je quittais donc mon logement ma Seine et Marne natale pour emménager dans une maison de village à 1600m d’altitude. Un écrin de sauvagerie dans lequel je pourrais démarrer ma nouvelle activité. Prendre de la hauteur sur la vie et sur le relationnel acquérait toute sa signification en altitude. Je me sentais complètement alignée.

C’est ma fille qui a trouvé ce petit nid. Je lui avais lancé un S.O.S. en juillet : ”Trouve-nous un logement, j’ai besoin de partir, c’est urgent, et le plus tôt sera le mieux”. Bingo ! En août, son réseau avait répondu efficacement à son appel. Le temps d’un aller et retour et les dés étaient jetés.

” Plutôt qu’un point final, je suis un point d’exclamation ! La vie est belle. “

– Post Instagram © 14/10/21 – Marielle Frère

Et nous voilà parties, le 4 septembre 2022, voguant sur l’autoroute en direction d’un nouveau chapitre à écrire. Pouvoir embarquer toutes ses affaires dans un 30m3, pour se diriger vers une nouvelle destination, donne un sentiment de liberté euphorisant. Complicité retrouvée avec ma fille qui suivait avec ma voiture. Partir pour tout quitter et recommencer comme au premier jour.

Prendre les rênes de ma vie, dans l’action, en concrétisant mes prises de décision, dans le moment présent, me donnait une joie spontanée. Ne rien attendre, ne rien espérer, ne rien chercher. Juste vivre l’expérience en toute authenticité. La vie est belle.

Je débarquais donc en terre inconnue, avec un esprit neuf et libéré, pour mettre en action mes solides résolutions. Rien ne pouvait m’arrêter. Du moins, à cet instant-là, je le croyais !

Mais c’était sans compter la participation de l’Univers qui réserve toujours des imprévus, des défis. Afin de vérifier si les leçons précédentes avaient été bien assimilées.

 Arrivées à bon port, nous nous sommes  installées dans un élan de renouveau. Nous étions euphoriques. Mais il y avait un hic. Je n’étais pas outillée pour monter mon bureau. Mon ordinateur ainsi que mes dossiers restaient désespérément emballés dans les cartons. Impatiente, je me sentais frustrée car mon bureau était mon outil de travail.

Fixation mentale rigide et stupide. Je regardais encore le verre à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein. D’autant qu’en étant nouvellement arrivée, mon esprit vagabondait plutôt à l’extérieur. J’avais plutôt envie de faire la touriste. Visiter succinctement mon nouvel environnement. Ensuite, je verrais pour mettre en place mon projet. Mon bureau pouvait bien attendre quelque temps ! Carpe Diem.

Mais que cela ne tienne, ma fille a fait appel à un de ses ex, toujours présent pour rendre un service, afin de résoudre mon problème.

  • Jeune homme charmant et poli mais intimidé de me rencontrer.

Malencontreusement, lors du montage, il a « pété » le pied central du retour de mon bureau. J’avais beau lui affirmer l’insignifiance de l’incident, qu’il continuait à se confondre en excuses en rougissant de plus belle. J’avais beau lui expliquer que la qualité allemande n’était plus ce qu’elle était, il n’en démordait pas. Il s’en voulait énormément. Je ne suis pas arrivée à lui adoucir sa contrariété. Quant à moi, j’étais enfin satisfaite. Parce que je pouvais déballer mes cartons, brancher mon ordinateur et tout le toutim. En raison de sa maladresse, mon bureau était devenu enfin stable, sans le pied central. Plus de retour bancal. Où était le problème ? Tout était parfait.

Pour le remercier de son bon service et de sa gentillesse, je lui ai annoncé que j’allais commander des pizzas. Il a fallu que j’insiste. Parce que selon lui, rendre service ne supposait pas de retour en compensation.

Mais je ne savais pas qu’à ce moment-là j’avais mis le doigt dans un engrenage infernal…

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